Citations :
« Pour juger des apparences que nous
recevons des sujets, il nous faudrait un instrument judicatoire; pour
vérifier cet instrument, il nous y faut de la démonstration; pour
vérifier la démonstration, un instrument : nous voilà au rouet. »
Michel de Montaigne (1533-1592)
« Tout : Le mot Tout se dit d’une
chose à laquelle il ne manque aucune des parties qui la constituent dans
sa totalité naturelle ; et aussi du contenant, qui enveloppe les choses
contenues, de telle sorte que ces choses forment une certaine unité. »
Métaphysique, Livre V, Chap. 26, Aristote
« Chaque ordre inférieur est pour l’ordre supérieur une matière à laquelle celle-ci donne une forme ».
Aristote
« Descartes inutile et incertain ».
Pascal (1623-1662)
« Le mépris de la puissance de la raison humaine, de la capacité de l’homme à discerner la vérité, vient presque invariablement de pair avec le mépris de l’homme. »
« Conjectures et Réfutations », 1963, Karl Popper
Le mot « amargi », c'est-à-dire « liberté » en Sumérien en 2350 avant J.C., qui constitueraient
la plus vieille représentation écrite de ce concept dans l'histoire de l'humanité :
Métaphysique, Livre V, Chap. 26, Aristote
« Chaque ordre inférieur est pour l’ordre supérieur une matière à laquelle celle-ci donne une forme ».
Aristote
« Descartes inutile et incertain ».
Pascal (1623-1662)
« Le mépris de la puissance de la raison humaine, de la capacité de l’homme à discerner la vérité, vient presque invariablement de pair avec le mépris de l’homme. »
« Conjectures et Réfutations », 1963, Karl Popper
Le mot « amargi », c'est-à-dire « liberté » en Sumérien en 2350 avant J.C., qui constitueraient
la plus vieille représentation écrite de ce concept dans l'histoire de l'humanité :
Les débats philosophiques et épistémologiques s’articulent traditionnellement autour d’un ensemble de lignes de fractures opposant les uns aux autres en des combats aussi forts que résolus. Ainsi on voit des disputes notamment entre matérialisme et idéalisme, rationalisme et empirisme, relativisme et absolutisme, transcendance et immanence, créationnistes et évolutionnistes, induction et déduction, finalisme et mécanisme, et le débat dont nos politiques raffolent : droite versus gauche... Le but de ce blog est de démontrer que ces oppositions recouvrent et dissimulent en fait la véritable ligne de fracture sous-jacente plus fondamentale. Celle opposant la Théorie Générale (Universelle) des Systèmes, que nous appellerons « Systémique », associée au Constructivisme épistémologique enrichis par une relecture d’Aristote ainsi que ses théories apparentées, contre le reste de la philosophie. Il vise à démontrer les liens existants entre différents courants philosophiques, qui n’ont pas été rapprochés jusqu’à présent, voir même qui ont été opposés entre eux. A l’opposé, il vise à définir une nouvelle ligne de séparation à l’intérieur de la philosophie.
Il apparaît alors que les débats évoqués viennent de malentendus issus de la méconnaissance de concepts tels que ceux de systèmes, niveaux d’organisations, auto-organisation des systèmes dissipatifs, attracteurs étranges, variété requise ou rationalité limitée,… propres à la systémique. Ces débats peuvent alors être revus à la lumière de cette théorie, démontrant point par point les incompréhensions qui ont conduit certains de nos plus grands philosophes à des “ querelles ”, comme la querelle des universaux qui a habité une bonne partie du Moyen-âge, ou l’opposition erronée entre idéalistes et matérialistes. Enfin nous ferons un retour sur la dialectique pour remettre en perspective. Pour seule preuve de cette introduction, nous prendrons l’exemple de l’absence de mention de Charles Darwin dans les ouvrages philosophiques généraux, les quelques lignes accordées aux Structuralistes, ou encore l’absence de toute référence à GB. Vico, père du Constructivisme épistémologique, aux rapides mentions de G. Bachelard, à comparer avec la surabondance de celles concernant Descartes, A. Comte ou Marx.
Enfin cet essai tente de montrer comment la Systémique et avec elle le
Constructivisme épistémologique peut repositionner Aristote et Thomas
d’Aquin dans une perspective épistémologique renouvelée pouvant fournir
une base solide aux idées de liberté.
Benjamin de Mesnard* Avertissement : par « Constructivisme » on entend ici le constructivisme épistémologique ou philosophique, et non le constructivisme politique (dit planisme ou dirigisme) dénoncé par F. Hayek.